Bilan 2019 d’une consultante en communication digitale … Année secouée et secouante !
Dire que cela fait un moment que je ne suis pas venue poser quelques mots sur cet espace est un doux euphémisme … ce n’est pas faute de sujets à aborder avec vous mais le temps m’a cruellement manqué cette année. A lire ma rétrospective de l’année, vous comprendrez certainement mieux mon manque de régularité ici même.
Et lorsque je pense à mon année 2019, ce sont ces points suivants que je retiens. Entre déconvenues, nouvelles perspectives, remises en question …
Quand c’est gratuit, c’est toi le produit !
Inutile de vous parler des premiers mois de l’année, ils ne furent pas porteurs de grandes nouvelles. Des clients qui vont, des clients qui viennent, les fidèles toujours au rendez-vous, quelques conférences en marketing digital, un salon des blogueurs lillois sympa mais sans grande promesse … bref, une petite routine plutôt confortable mais qu’il fallait clairement rompre pour dynamiser mon activité et mon énergie qui avait tendance à s’effriter lentement mais surement.
Au printemps, petit électrochoc, j’ai suivi une formation de plusieurs jours sur la prospection et la négociation commerciale. Clairement, j’étais à côté de la plaque. Disons que je savais à peu près ce qu’il fallait mettre en place pour trouver de nouveaux clients mais que par crainte, je passais à côté des bonnes pratiques.
Et surtout, j’ai pris conscience que je donnais trop. J’ai fais pas mal de conférences et d’ateliers début 2019 et si je prends un grand plaisir à chaque fois à partager mes savoirs, ces temps gratuits ne me rapportent guère. Un peu de visibilité oui, un peu de notoriété aussi mais si on pouvait payer ses factures avec son nombre de followers, ça se saurait !
Ce qui est gratuit n’a pas de valeur, m’a-t-on dit.
Dorénavant, je sélectionne avec attention mes interventions gratuites, les faisant passer après mes contrats rémunérateurs. Pour autant, je souhaite continuer à donner de mon temps. Différemment.
Revenir aux fondamentaux : le droit
Dans le courant du printemps toujours, mon compagnon et moi-même prenions la décision de quitter Montpellier, qui ne nous convenait plus depuis quelques mois. Nous rejoignons sa famille dans le Vaucluse, près de Carpentras, au pied du Mont Ventoux.
Entre vignes, cerisiers et oliviers, je trace ma route et comprends qu’il faut marquer la différence avec mes consœurs et confrères qui font le même boulot que moi. Mes études de droit et mon expérience comme responsable juridique durant près de 13 ans doivent me servir. Et c’est naturellement que je décroche peu à peu davantage de missions dans le droit. Rédaction juridique, accompagnement en stratégie de communication et analyse hypothécaire, je reprends confiance dans mes connaissances et n’hésite plus à me revendiquer comme juriste pour accompagner les professionnels du droit et les entreprises de la LegalTech.
Davantage d’enseignement
Là où à Montpellier, j’avais donné quelques 30 heures de cours sur un très court module de transition digitale des entreprises, je débute septembre avec la promesse de 140 heures sur deux modules : réseaux sociaux et marketing digital. Je remercie mon tout nouveau réseau vauclusien et depuis, j’enseigne à de jeunes adultes en alternance.
Je fais passer mes premières évaluations et m’évertue à une prof juste. Quelle satisfaction lorsque je vois mes étudiants réussir leur stratégie social media ! Ce sentiment d’utilité est très valorisant et compense les quelques heures où il est parfois difficile de réveiller ces grands élèves.
En revanche, cette année a été celle aussi d’une grosse déconvenue : l’enseignement en faculté. J’ai touché du doigt le statut de vacataire et hop, j’ai renoncé juste avant d’être broyée par cette grosse machine qu’est l’enseignement supérieur. Je porte depuis un vilain sentiment d’échec mais les conditions de travail avec l’Université étaient complexes à conjuguer avec une activité professionnelle indépendante dans laquelle aucune semaine ne ressemble à la précédente.
Le blog lafilledelencre : une rationalisation nécessaire
Là encore, j’ai décidé de revoir mon positionnement. Enfin plutôt ma façon d’envisager mon activité de blogueuse. La fille de l’encre est toujours là et si je l’ai placé volontairement en retrait ces derniers mois, j’ai bien l’intention de lui redonner une place de choix dans mes activités mais en étant plus rationnelle.
J’ai grandement levé le pied sur les voyages presse, les blogtrips, les événements blog pour n’accepter que ceux qui m’apportent réellement : un séjour en famille, une vente de photos, une destination que j’avais très envie de connaitre, une expérience hors du commun …
Si le marketing d’influence continue de me passionner, je ressens dans son fonctionnement de profonds changements. C’est un sujet que j’aimerais beaucoup aborder avec vous ces prochaines semaines d’ailleurs.
Grosse déception à la fin de l’été 2019, j’ai du abandonner mon podcast, Itinér’aires que j’avais lancé à l’été 2018. Lorsque j’avais construit ce projet, j’étais très enthousiaste et mettre en avant des changements de vie en territoire était vraiment passionnant. Malheureusement, le temps a joué contre moi et malgré mon envie de porter ce projet sur la durée et les bons échos recueillis le long des 4 épisodes diffusés, j’ai du me rendre à l’évidence, un podcast, c’est énormément de boulot. Surtout lorsque comme moi on ne maîtrise pas les techniques de travail du son.
Encore une fois, j’ai du faire des choix.
Ma première clôture comptable
Co-entrepreneure dans une coopérative d’activités, je suis salariée de celle-ci depuis quelques mois.
Salariée-indépendante avec des charges que je n’avais pas auparavant et qui grèvent sacrément mon chiffre d’affaires. Un sacré challenge qui m’assure une sécurité indispensable.
Et en cette fin 2019, j’ai fait mon premier bilan comptable. Plutôt encourageant. Celui-ci me fait dire que je suis vraiment sur la bonne voie si je garde le cap d’une rationalisation de mon activité.
Et pour 2020, que va-t-il se passer ?
Bien malin celui ou celle qui peut prévoir l’avenir d’un indépendant ! Toutefois, je sais vers quelles pistes je souhaite me tourner pour les prochains mois.
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Plus de création de contenu
Si j’ai créé beaucoup de contenus pour mes clients en 2019, je peux et souhaite faire plus cette année. Aussi bien pour de nouveaux partenaires que pour mes blog, la fille de l’encre et encre-virtuelle.
J’ai très envie de partager davantage et de vous apporter des pistes de réflexion sur l’entrepreneuriat, le marketing digital, le droit appliqué au numérique, le marketing d’influence et côté blog de voyage, je voudrais continuer à proposer mes carnets de voyage et développer cette partie « société » qui me tient tant à cœur !
En revanche, je vais tenter de choisir les bonnes missions et éviter de me perdre sur des chemins de traverse qui rapportent peu (en terme de rémunération et en terme de plaisir aussi).
Mais aussi limiter mon temps sur les réseaux sociaux dans de la pure consultation sans pertinence réelle.
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M’investir dans mon nouvel environnement
Carpentras et Avignon sont deux pôles en plein essor. Carpentras notamment avec sa gare numérique, tiers lieu du travail passionnant. J’en suis adhérente depuis plusieurs semaines et ce que j’imagine de son évolution est vraiment enthousiasmant.
Je suis certaine qu’il y a de nombreuses entreprises à accompagner vers une digitalisation plus efficace.
Peut-être même des rapprochements à faire entre indépendants de la région …
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Prospection ciblée
Je me suis beaucoup éparpillée en 2019. Il n’est pas facile lorsque l’on travaille seule de s’organiser et de se discipliner. C’est clairement un point sur lequel je dois travailler. Je sais que de celui-ci découlera la suite de mon activité : plus de plaisir à travers des missions plus intéressantes et plus valorisantes, une meilleure organisation de mon agenda et certainement de meilleurs résultats professionnels …
Il ne reste plus qu’à 🙂
Et de votre côté, quel est votre bilan et quelles sont vos perspectives pour l’année à venir ?